« À la fin de 2018 et au début de 2019, l’Université nationale australienne de Canberra a subi d’importantes violations de données, au cours desquelles les pirates ont eu accès à 19 ans de données personnelles à partir du réseau de l’université. Les médias ont suggéré que le piratage avait été perpétré depuis la Chine, mais le gouvernement australien a déclaré que l’attaque n’avait été attribuée à aucun pays. Les politiciens et les universitaires ont également fait part de leurs préoccupations concernant certains projets impliquant des universités chinoises et des chercheurs australiens . »
« Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’éducation nationale australien Dan Tehan a déclaré que les menaces d’ingérence étrangère contre l’Australie, y compris ses universités, avaient atteint des «niveaux sans précédent», sans donner de détail. »
« Selon un groupe de réflexion australien (Australian Strategic Policy Institute (ASPI)), les universités sont invitées à faire preuve de diligence raisonnable avant d’entreprendre des recherches ou d’autres collaborations avec des partenaires internationaux. Les universités devraient également communiquer avec leur personnel sur la nature et les risques d’ingérence étrangère et mettre en œuvre des stratégies de cybersécurité solides.
« L’institut a publié une base de données et une cartographie qui classe le niveau de risque – de très élevé à faible – posé par les partenariats de recherche avec quelque 160 universités chinoises, des institutions de sécurité et des groupes de l’industrie de la défense. »
« Quarante-trois universités chinoises devraient être considérées comme des collaborateurs à «très haut» ou à «haut risque» en raison de leur implication dans la recherche à des fins militaires et de défense. »
–> Lien vers la cartographie
https://unitracker.aspi.org.au/
Sources:
-Foreign interference fears prompt guidelines for Australian universities, Bianca Nogrady, Nature, 19 november 2019
https://www.nature.com/articles/d41586-019-03523-2
– Chinese universities with military ties classed as ‘risky’ collaborators, Andrew Silver, Nature, 04 december 2019
https://www.nature.com/articles/d41586-019-03726-7?sf225447747=1