Dietrologia est un mot italien qui n’a pas d’équivalent en français. C’est « l’idée que beaucoup d’Italiens croient que l’explication superficielle ou officielle de quelque chose peut rarement être la vraie. Il y a toujours quelque chose derrière la surface, ou dietro . C’est un super mot. »
L’extrait dans lequel j’ai découvert ce mot, ci-dessous, montre que les théories du complot et les « fake news » ne sont nées ni avec Internet ni avec les russes. Nous le savions déjà.
Il montre surtout que cet environnement informationnel particulier a pour principal source une société démocratique malade (défaillance ou perte de légitimité des pouvoirs en place et des médias dominants) et en laquelle on n’a pas ou peu confiance.
S’il y a un enseignement à tirer de cette page d’Histoire italienne, ce serait celui-ci: jeter la faute sur les russes et Facebook pour le phénomène des « fakes news » est bien commode pour les pouvoirs en place et les médias dominants car cela leur permet d’éviter d’admettre qu’ils en sont les principaux responsables.