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Comment jouer l’espion avec #Viadéo ?

Les utilisateurs de Viadéo ont probablement remarqué le module intitulé « Les connaissez-vous ? » situé en haut à droite de la page.

De chez soi, ce module donne des contacts potentiels plus ou moins pertinents (dans mon cas, rarement pertinents), l’algorithme de calcul devant probablement intégrer des personnes qui ont quelques contacts communs avec nous ou bien intégrer certains mots-clés communs dans les profils,…

C’est une autre partie de cet algorithme que je trouve intéressante et/ou inquiétante, c’est la remontée, dans les contacts potentiels, des personnes qui se sont connectées avec l’adresse IP que l’on est en train d’utiliser.

L’intérêt de cette fonctionnalité du point de vue de Viadéo doit être, je suppose, de se mettre rapidement en relation avec une grande partie de ses collègues sur son lieu de travail.

L’intérêt peut être tout autre d’un café, d’un hôtel, d’une entreprise, d’une administration ou de chez un collaborateur,… bref, partout où l’on peut se connecter, notamment d’un accès wifi.

Un commercial peut récupérer des profils sur un salon, ou dans l’hôtel près du salon. Un consultant peut récupérer un listing de collaborateurs ou d’autres intervenants au sein de l’entreprise dans laquelle il intervient (ou d’autres entreprises dans le cas d’immeubles servant à des bureaux ou des salles de réunion externalisés). Un espion peut cibler le ou les cafés où des employés d’une entreprise ont leurs habitudes,… Je suggère uniquement des usages où, bien sûr, la connexion est éthique et légale, on peut en imaginer d’autres.

En ce qui me concerne, j’utilise aussi cette fonctionnalité de façon plus anodine et seulement taquine: c’est assez drôle de voir l’étonnement, voire l’inquiétude sur le visage d’un hôte à l’énoncé de quelques noms. Qui plus est de personnes forcément proches (pour les recevoir chez soi, leur donner l’accès wifi et suffisamment de temps pour qu’elle aille se connecter sur Viadéo dans un moment d’ennui). Ces personnes, si vous avez suivi le raisonnement, ne sont pas forcément en contact avec l’hôte sur Viadéo.

Un exemple de plus, s’il y en avait besoin, que si vous ne voulez pas laisser de traces à l’extérieur, évitez de vous connecter à certains services d’un accès public, ou non d’ailleurs.

Et vous ? Connaissez-vous d’autres réseaux sociaux qui utilisent le même procédé ?

#LinkedIn offre un nouvel outil qui permet de visualiser son réseau

Hier, LinkedIn a mis en ligne « InMaps », un outil cartographique interactif qui permet de visualiser son réseau relationnel.

L’utilisation est très simple, il suffit de se rendre sur le portail http://inmaps.linkedinlabs.com/ et de se connecter avec son mot de passe et son identifiant LinkedIn. Rapidement, « InMaps » va générer une carte qui va avoir cette allure:

Le service regroupe les contacts par grappes en fonctions de leurs liens respectifs, ce qui reconstitue nos sous-réseaux (les différentes écoles ou entreprises par lesquelles on est passé, les partenaires,…). Dans mon cas et même si mon réseau est plutôt famélique (je suis plus présent sur Viadéo), mes sous-réseaux m’ont semblé très pertinents.

Il est possible de nommer ces différents sous-groupes en bas à gauche de la page.On peut également faire apparaitre différentes informations en cliquant sur l’un de nos contacts, dont ses liens avec les autres membres.

Enfin, il est possible de partager cette carte.


Quel est l’intérêt de ce type de cartographie ?

Ce type de  cartographie permet d’appréhender de façon complémentaire une partie de son réseau. Une partie seulement car un réseau LinkedIn est un réseau partiel, il ne contient par définition que les personnes présentes sur LinkedIn. Il peut donc souffrir de carences qui peuvent fausser l’analyse si on les occulte.

On peut y voir:

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The Archivist: Excellent outil d’analyse et d’archivage pour Twitter


The Archivist est un outil développé par MixOnline. Il pourra intéresser un certain nombre de community managers et d’autres par sa simplicité d’usage et la palette de ses possibilités.

Pour créer un compte, il suffit de se connecter à son Twitter, en cliquant en haut à droite de la page. Il n’est pas nécessaire de se connecter au service pour pouvoir l’utiliser, mais nous allons voir qu’il y a un intérêt à le faire.

Le service permet de lancer une surveillance et une analyse de l’activité d’une requête, d’un compte ou d’un hashtag:

La partie Analyse

Elle fournit de nombreux chiffres et statistiques comme :

– le nombre de tweets,

– l’évolution du volume des tweets sur une période donnée,

– les usagers les plus prolifiques,

– la part des retweets,

– les mots qui reviennent le plus dans l’intégralité des tweets contenant la requête,

– les urls et les sources les plus populaires.

Amplement suffisant pour rendre compte assez finement d’une activité sur Twitter:

Durant votre première utilisation du service, vous pourrez constater que The Archivist ne se base que sur l’activité des 7 derniers jours (données fournies par TwitterSearch). Ce service n’est pas rétroactif, d’où l’intérêt d’archiver très vite, pour que les analyses puissent commencer à partir de l’inscription au service.

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Workstreamer: Peut-être bien l’outil de veille de demain !

Il existe de nombreux outils, gratuits et payants, pour surveiller ce qui se dit d’une marque, d’un service,… sur internet. Si on prend en compte la capacité de les combiner, les possibilités ne manquent pas.

Face à toute cette offre, quels sont les critères de choix d’un système de veille ? (ce n’est pas exhaustif et ce sont les miens) :

– Qu’il soit le moins couteux (gratuit tant qu’à faire);

– Qu’il soit le moins chronophage ;

– Qu’il soit le plus intuitif et le plus simple à l’usage ;

– Qu’il couvre le plus de sources tant sur le web invisible que sur les réseaux sociaux ;

– Qu’il produise peu de bruit (L’information remontée est faible en quantité et forte en qualité) ;

– Qu’il fournisse des outils de synthèse et d’analyse ;

– Qu’il permette de diffuser les résultats.

Si de nombreuses personnes au sein des entreprises ont compris l’utilité de la veille, beaucoup ne franchissent pas le pas car estiment ne pas posséder les compétence ou le temps.  Et il n’y a malheureusement pas de chargé de veille dans toutes les entreprises.

Workstreamer est un outil qui a été conçu pour ce type de public. Je le teste depuis quelques jours et il me bluffe assez car il remplit très convenablement les points cités plus haut et un peu plus…


La société qui propose ce service est basée à Austin et emploie actuellement 12 personnes. Elle met à disposition son produit, gratuitement, en version béta depuis le mois d’avril. Elle a bénéficiée d’une levée de fond de 3,5 millions de dollars le 27 juillet dernier, ce qui est de bons augures pour la suite.

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