S’il est trop tôt pour dire comment Internet impactera la prochaine élection présidentielle, avec quelle intensité et comment chaque candidat va l’appréhender ou le subir, nous pouvons d’ors et déjà constater que les agences d’e-réputation se sont emparées de ce thème pour mettre en avant leur métier et leurs expertises.
Rien d’étonnant finalement pour ce qui est le temps médiatique le plus fort de notre pays tant dans l’intensité que dans la durée. Evénement qui tombe aussi à pic pour un secteur d’activité qui entre dans sa phase de maturité.
Après Image & Stratégie en août dernier, c’est donc au tour de Blueboat de proposer son observatoire de la présidentielle. (MAJ : Je n’ai pas cherché l’exhaustivité des acteurs proposant ce service, cela n’enrichissant pas fondamentalement le propos, je n’ai répertorié que ceux étant tombés, à un moment ou à un autre, dans ma veille. Néanmoins je peux comprendre que des agences proposant le même service auraient aimées que je les cite également. C’est pourquoi je les invite à communiquer dans les commentaires).
Au delà de l’intérêt de les suivre si on s’intéresse à la politique, il est également fort intéressant d’observer ces observatoires.
L’idée n’est pas de regarder si l’un est meilleur que l’autre, ça n’aurait aucun intérêt, les deux prestataires ayant excellente réputation…
L’idée n’est pas non plus de montrer que les résultats, les statistiques et les analyses seront différents, on le sait déjà.
Mais de mémoire, je n’ai pas souvenir que des agences « ouvrent ainsi leurs capots » sur un même sujet et pour une durée si longue. Il va donc être possible d’analyser, dans la durée, les convergences et les différences des courbes, des statistiques en fonction des outils utilisés, des sources surveillées, des pondérations appliquées,… ainsi que les convergences et les différences d’analyses en fonction du degré d’expertise et de la sensibilité des analystes, leurs subjectivités.
Bref, voilà l’intérêt: nous avons là un formidable cas, grandeur réelle et public pour comparer ce qui pourrait être le même contrat exécuté par des prestataires différents.
De nombreux enseignements en perspective, à n’en pas douter !
Bonjour, petit commentaire pour vous rafraîchir la mémoire concernant les capots ouverts pour suivre la présidentielle, à linkfluence, nous avions ouvert les capots dès 2007 :
http://observatoire-presidentielle.fr/
Et nous continuons en 2011-2012 avec notre partenariat avec Le Monde http://politicosphere.blog.lemonde.fr/
Bonjour,
Merci pour ce rappel, je fais la MAJ dans l’article. Je n’ai pas approfondit le sujet ne cherchant pas a être exhaustif, mais je suis preneur de tous ces observatoires.
Merci Terry pour ce billet. Je suis assez d’accord sur le fait que la campagne va être un beau cas réel pour voir l’impact du web sur les résultats ou pas. Comme tu l’as vu on a ajouté une petite touche d’analyse via un journaliste politique.
Effectivement l’Observatoire des Présidentielles de Linkfluence (à l’époque RTGI) sur Le Monde sert de modèle à d’autres partenariats entre agence, éditeur de logiciel et organe de presse.
Histoire de susciter de nouveaux commentaires et pourquoi pas d’autres initiatives du même genre, quelques exemples en vrac : Twittrack 2012 (Image & Dialogue et Lingway sur Atlantico) http://www.atlantico.fr/dossier/twittrack-2012-206411.html, Politivox (TrendyBuzz sur Libération) http://politivox.liberation.fr ou dans un genre un peu différent la Chaîne Elections 2012 sur YouTube (AFP, CFJ et Twitter) http://www.youtube.com/elections2012…
Gageons que cette visibilité dans la durée réussisse aussi bien à ces prestataires que ce ne fut le cas pour Linkfluence en 2007 !