Efficacité du Renseignement et Moyens Financiers: La Courbe de Poutine

J’étais inspiré un soir récemment, j’ai pondu cette courbe.
C’est peut-être bon, c’est peut-être mauvais, je ne sais pas.
Les avis sont les bienvenus en commentaires.

Pour aider à comprendre: elle s’appelle courbe de Poutine car Vladimir Poutine, ancien agent du KGB a dit:

« [à propos des services de renseignement] Nous sommes meilleurs que les Etats-Unis car nous n’avons pas les mêmes moyens financiers qu’eux. Si nous les avions, nous serions aussi mauvais. »

Rappelons aussi Jacques Bergier qui a écrit:

« […] renseignement, lequel n’est vraiment bien manié que par des belligérants qui se sont parfois trouvés en état d’infériorité matérielle et ont dû faire appel à toutes les ressources de leur esprit. »

La Mètis grecque signifie intelligence rusée, celle du bricoleur, du chasseur,…
C’est une forme d’intelligence qui s’épanouit face à la rareté et non à l’abondance.


C’est une courbe qui vise à faire comprendre que l’optimum entre efficacité du renseignement et investissements est atteint plus rapidement qu’on ne le croit.
Nous sommes ici sur les rendements marginaux et non pas les rendements cumulés. En rendements cumulés, la courbe serait croissante (mais de plus en plus plate).
Passé cet optimum, chaque investissement supplémentaire est de moins en moins efficace (phénomène d’entropie, entre autres).

N’hesitez pas si vous avez des remarques ou des critiques.

Une réflexion sur « Efficacité du Renseignement et Moyens Financiers: La Courbe de Poutine »

  1. Idée simple et efficace qui s’applique également aux moyens militaires, en particulier dans le cas de la Russie. Tous ceux qui se bornent à comparer les budgets militaires de Moscou avec ceux de l’EU sont coupable de myopie intellectuelle.

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